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Forest Nord

aller vers la cartographie

Pourquoi Forest Nord ?

Les questions hydrologiques sur ce versant sont nombreuses. Les inondations sont fréquentes dans le bas de la vallée. La nappe phréatique, peu profonde, est apparue à la surface “par accident” avec le “Marais Wiels”, ainsi que le nomment les habitants qui s’y sont attachés. À mi-versant, le sous-sol du square Lainé est censé accueillir un bassin d’orage afin de réduire les inondations dans le bas de la vallée. Ce projet est questionné par nombre d’acteurs qui estiment que des solutions alternatives plus écologiques existent pour réduire les risques d’inondation. Sur les hauteurs, du côté de l’Altitude 100 où les sols sont sablonneux, la désimperméabilisation des sols et l’infiltration des eaux constituent des enjeux hydrographiques importants. De haut en bas du versant, des collectifs d’habitants se mobilisent, formant une sorte de « Nouvelle rivière humaine » pour trouver des solutions nouvelles aux questions qui touchent à l’eau.

Histoire

On compte sans doute moins de ruisseaux dans le nord de Forest que dans le sud. Un ruisseau des sables (Zandbeek) prenait sa source aux environs de la place de Rochefort. Plus au sud une autre source est répertoriée du côté de la rue Van Haelen. Ces cours d’eau ont disparu avec l’urbanisation. Dans le bas de la vallée, l’implantation de la brasserie Willeman’s Ceuppens indique clairement que l’on y trouvait de l’eau en abondance. Cependant, l’industrialisation ainsi que l’aménagement d’une vaste gare de triage ont définitivement fait disparaître le “Bempt” (anciennes prairies humides) à cet endroit tout en formant une barrière à l’écoulement des eaux vers la Senne.

Géomorphologie

De l’Altitude 100 à la Senne, les pentes sont abruptes et les dénivelés sont les plus importants de la Région bruxelloise. Actuellement très imperméabilisée, la partie amont possède un grand potentiel d’infiltration (sols sablonneux) et pourrait utilement être aménagée pour absorber et temporiser les eaux d’orage qui aujourd’hui ruissellent et inondent les quartiers en aval, le long du chemin de fer et autour du quartier Saint-Antoine.

Rencontre

Horizons paysagers pour la vallée du Molenbeek

Horizons CAMolenbeek

Une soirée pour ouvrir des perspectives sur les futurs paysagers de la vallée du Molenbeek, en compagnie de Charlotte Fagart – Bureau Bas Smets, Annelies de Nijs – Agence TER et Christian Piel – UrbanWater.

Lors de cette soirée, nous invitons Charlotte Fagnard (BBS) et Annelies de Nijs (Agence TER) à nous présenter deux visions paysagères imaginées pour la vallée du Molenbeek. Leurs présentations seront suivies d’une discussion avec Christian Piel (UrbanWater) et avec les membres du Comité d’Accompagnement du Molenbeek.

Une proposition des Etats Généraux de l’eau à Bruxelles (EGEB) et du Comité d’accompagnement du Molenbeek (CAM), avec la participation de la Faculté d’Architecture de l’ULB. Dans le cade de l’exposition Bruxelles sensible à l’eau et avec le soutien de Bruxelles Environnement et d’Innoviris.

Infos Pratiques :

Mercredi 11/12/19

19h45 : Accueil / Mot de bienvenue

20h : Présentations & Table ronde

À LaValée – Rue Adolphe Lavallée 39, 1080 Bruxelles

Contact : coordegeb@gmail.com – 0498 59 15 50

 

Rencontre

Quelle transition pour la politique de l’eau à Bruxelles ?

Dans le cadre de l’exposition Bruxelles Sensible à l’Eau, les partenaires du projet de recherche action-participative Brusseau organisent un débat public qui aura pour thème : « Quelle transition pour la politique de l’eau à Bruxelles ? ».
Il se fera en présence de Mr. Alain MARON, ministre régional bruxellois chargé de la Transition climatique, de l’Environnement, de la politique de l’Eau et de la Démocratie participative ainsi qu’en présence de différents acteurs clés.

Alors que l’eau de pluie est envoyée directement à l’égout, tel un élément jetable, la transition suppose de rétablir le plus possible le cycle de l’eau en ville. Les objectifs, dans un contexte de réchauffement climatique, sont de diminuer les risques d’inondation, la pollution des rivières, ainsi que le coût de l’épuration tout en améliorant la qualité de la vie et le paysage urbain. Cette ambition ne sera pas possible sans la participation des habitant.e.s et usager.ère.s de la ville, sans prendre une attention particulière aux savoirs et pratiques ancrés dans le territoire.

Pour mener ce débat, nous nous baserons sur la Déclaration de la politique générale du Gouvernement bruxellois tout en nous appuyant sur les résultats des diverses situations sur lesquelles nous avons travaillé avec Brusseau, notamment dans les communes de Jette, Forest, Berchem-Ste-Agathe et Ganshoren et présentés dans l’exposition.

Venez nombreux.

Contact / info : brusseau.lab@gmail.com / http://brusseau.be/