Brusseau

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La phytoremédiation et la pollution urbaine, la résilience par les plantes ?

jeudi 25 avril 2019

But

Les objectifs de cette nouvelles rencontre sont:

un échange entre approches et acteurs

une dimension « éducation permanente »

une vulgarisation de la thématique, faciliter une meilleure compréhension des différentes notions, différentes techniques…

Public

le « tout public », activistes et citoyen.ne.s engagé.e.s dans les jardins collectifs, les quartiers durables, naturalistes, etc. ;

les administrations communales, régionales, en charge de l’urbanisme, des espaces verts, etc

les associations académiques ;

les bureaux d’études.

Argument

Nous nous intéresserons ici à la question de la pollution des eaux de ruissellement, ainsi qu’aux interactions entre pollutions des eaux et des sols.

Ces dernières, surtout quand il s’agit de jardins nourriciers, suscitent souvent de l’inquiétude et même de l’angoisse. Si l’on détecte une pollution, « Tout est-il fichu ? »  L’infiltration d’eaux polluées est-elle préjudiciable ? La seule alternative serait-elle celle de l’ingénierie lourde (excavation et traitement industriel de terres polluées, renvois des eaux de voiries à l’égout…) ?

Nous pensons que d’autres voies sont possibles. Elles impliquent de comprendre pour agir. Nous proposons d’explorer la question dans sa passionnante complexité.

Définir, comprendre, questionner, interroger

Quelle est la réalité de ces pollutions, quels sont les risques pour la santé des écosystèmes, pour la santé humaine ?

Diverses approches nous aident ici :

l’hydrologie, la pédologie et la géologie pour comprendre comment l’eau se comporte sur le sol et dans le sol ;

la chimie pour identifier les types de polluants ;

la biologie et l’écologie pour comprendre que tous de polluants dans le sol ne sont pas absorbables par les plantes, que toutes les plantes n’accumulent pas les mêmes substances ni dans les mêmes proportions et que toutes les parties de la plante ne sont pas autant atteintes; les fruits et semences le sont beaucoup moins que les racines ou les feuilles.

Tout cela pour tenter de répondre au mieux à la question suivante : comment peut-on traiter ces pollutions ?

Accepter, relativiser, co-créer

De plus en plus de recherches le démontrent, oui, il est possible, en recourant à certaines plantes, de nettoyer les eaux et les sols de substances toxiques.

Par diverses « techniques » : phyto-extraction, lagunage, etc. qui demandent des connaissances précises, de la patience, de l’expérimentation… mais ouvrent des perspectives nouvelles, qui, au-delà du déni et de l’angoisse font appel à la créativité.