L’hypothèse Doolhofbeek-Leybeek

Au départ de cette hypothèse, il y a le travail des archivistes citoyennes: elles ont exhumé et croisés différents documents, ce qui a sorti de l’oubli l’un des nombreux cours d’eau forestois, le Doolhofbeek. Il devait prendre sa source du côté de Forest-Domaine (1), alimentait plusieurs étangs sous l’assiette de l’actuelle avenue d’Uccle (5) — laquelle est partiellement construite sur pilotis. Il alimentait ensuite l’étang des jardins de l’imprimerie De Rijcker (6) avant de passer par un tuyau souterrain (dalot) (7) sous le talus du chemin de fer et de se perdre dans un labyrinthe (10) de fossés de la plaine de Forest.

Les observations hydrologiques nous amènent à constater que son ancien vallon correspond à une zone où les ruissellements sont très importants notamment le long de l’avenue V. Rousseau (3).

La superposition des données historiques et des observations contemporaines confirme l’opportunité d’une Nouvelle rivière urbaine qui ramènerait ainsi les eaux du versant vers le nouveau Leybeek (9).

En outre, peut-être permettrait-elle de redonner vie à la mystérieuse Fontaine du Faune (2), perdue dans la végétation de Forest-Domaine.

Il s’agit maintenant, en recourant au WCS, de mesurer plus précisément les flux hydrologiques, de façon à soutenir par des données chiffrées l’intuition et les recherches historiques des habitants.